InfoLettre Été Sundance

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Les Saintes-femmes parmi mes grands-mères
par Beverly Hungry Wolf « Sikski-Aki » Black-Faced Woman, Blood tribe, Blackfoot Confederacy

            « Toutes les grands-mères étaient croyantes et pratiquantes. Pour moi, elles étaient toutes des saintes femmes qui vivaient une vie sacrée, mais le reste de la tribu ne révérait que celles qui dirigeaient la Danse de Soleil ou les cérémonies de la loge médecine, événement religieux suprême, toujours patronné par une épouse fidèle et en tout point irréprochables.

            La légende de la cérémonie de la loge médecine nous fut transmise par nos ancêtres depuis le fond des âges. J’en ai entendu de longues versions racontées par plusieurs de mes aïeux et je la crois comparable à l’histoire de Noël chez les chrétiens. Elle raconte à notre peuple que Soleil est le principal représentant du Créateur, et comment certains de nos ancêtres furent conduits à Soleil afin d’en rapporter des bénédictions. Presque toute notre religion est centrée sur les récits et les cérémonies merveilleuses qui sont le fruit de cette rencontre. C’est ainsi que les saintes femmes sont Femmes de Soleil et que les saintes loges qu’elles construisent sont les Loges de Soleil.

            Tout le monde se réunit pour les construire au milieu de l’été, quand l’astre est le plus proche de notre pays, et jadis, toutes les bandes e la tribu ne se rassemblaient qu’à cette seule occasion. Chacun pouvait se rendre auprès de la sainte femme dans la loge de soleil pour recevoir quelques bénédictions envoyées depuis Soleil par la Femme que chaque sainte femme avait représentée.​​​​​​​

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            Il y a encore plusieurs saintes femmes ans les diverses tribus de la Confédération Blackfoot, bien que la cérémonie de la loge médecine n’ait plus lieu chaque année. Les Bloods ont connu dix ans sans loge de soleil et les Piegans du nord plus de vingt. Mais avec le réveil culturel et spirituel on a vu récemment se construire plusieurs loges de médecine, aussi les jeunes générations peuvent-elles envisager de participer à l’avenir à ce puissant drame spirituel.

            Deux des plus vieilles saintes femmes de ces dernières années sont mes grands-mères, et plusieurs de mes grands-mères d’antan ont également construit des loges de Soleil. J’en suis fière, bien que je ne sois sans doute pas la seule. L’une d’elles, SeseeAki ou Mrs Many-Guns, une Piegan du Nord, vient de mourir. Elle avait environ cent neuf ans. Aveugle depuis longtemps et incapable de conduire d’autres Danses de Soleil, elle venait toujours aux cérémonies et donnait ses bénédictions par des prières et des chants. C’était très émouvant de l’entendre prier pour chacun et dire que nous étions tous ses parents, car comme beaucoup d’anciens, elle croyait fortement en l’amour de l’humanité.

            La vieille SeseenAki fut longtemps l’unique sainte femme des Piegans du Nord, mais peu avant sa mort elle aida à initier Josephine Crow Shoe à cette tâche sacrée. Pendant plus de vingt ans, Joséphine et son mari Joe Crow Shoe furent aussi les gardiens d’un sac à pipe de médecine. Mais la sainte femme que j’ai le mieux connue est Mrs Rides-at-the-Door ou Stealing-Different-Things-Woman pour les Indiens. Son nom est un bon exemple des curieuses coutumes Blackfoot, car je suis convaincue qu’elle n’a jamais ​​​​​​​rien volé de sa vie, et chez les Bloods personne n’en doute.

            Son nom vient d’un parent, un vieux guerrier très fier d’avoir beaucoup volé à l’occasion des raids de guerre et qui voulait bénir l’enfant de sa bonne fortune. Il y a quelques années, Mrs Rides-at-the-Door campait avec nous chez nos parents du Montana. Elle était venue aider Mrs Many-Guns, aveugle, à initier la jeune femme qui patronnait une cérémonie de loge de médecine. Elle disait que c’était très dur pour une vieille femme comme elle ces quatre jours de travail et de jeûne qui précèdent la construction de la loge, pourtant elle ne se plaignit presque pas.

            La majeure partie du travail accompli durant cette période est solitaire mais vers la fin, le tipi de la sainte femme est ouvert et chacun peut alors la voir, parée de la coiffe sacrée Natoas. A cette période, Mrs Rides-at-the Door me donna une bénédiction particulière, brève cérémonie au cours de laquelle je fus initiée pour porter un collier sacré semblable à ceux que portent les saintes femmes et leur mari. On y trouve des perles, un coquillage et une boucle de cheveux à valeur symbolique, et je songeai tandis que la sainte femme me peignait le visage, chantait et nouait le collier autour de mon cou, à toutes ces années durant lesquelles mes ancêtres se sont transmis ces symboles et ces bénédictions par le même cérémonial d’initiation.

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​​​​​​​Mrs Rides-at-the-Door, Sainte-femme

            Yellow-Buffalo-Stone-Woman fut la première à m’initier pour l’Okan – la cérémonie de loge de médecine – il y a une quarantaine d’années. J’enfantais encore. Mon premier vœu fut pour ma fille, qui était en train de mourir à l’hôpital. Ils commençaient à la couvrir mais ma vieille mère et moi nous les avons arrêtés, nous l’avons soignée à notre manière et l’avons fait revivre. Les infirmières catholiques nous regardaient. Si elles en avaient fait autant, on aurait sûrement parlé d’elles dans les journaux.

            Ma mère aussi patronnait des Danses de Soleil et j’ai grandi dans cette vie sacrée. La première fois que je fis le vœu pour la Danse de Soleil, je décidai de jeûner pendant quatre jours selon l’ancienne coutume, mais les choses changent, car plus tard, à l’occasion de cérémonies identiques, j’appris que deux jours de jeûne me suffiraient. On me fit mâcher du tabac. Yellow-Buffalo-Stone-Woman, célèbre pour son savoir en célébrations religieuses, cassa un morceau de tabac, me dit de la mâcher pour m’empêcher d’avoir faim et soif puis de le cracher dans un mouchoir sans avaler ma salive. J’étais très jeune quand je me lançai dans cette activité ; aujourd’hui je suis vieille à cause de cette vie très pénible, surtout pendant les cérémonies de loge de médecine. Parfois, quand il fallait que je sorte durant les quatre jours de rituel, mes aides devaient me tenir debout tant j’étais faible.

            Trois fois j’ai conduit une loge pour White-Shield-Woman. Chaque fois je l’ai initiée et elle a porté ma coiffe Natoas contenue dans le sac sacré qui pend, accroché au-dessus de mon lit. Deux fois ma sœur a dirigé la cérémonie, moi huit fois, dont une avec mon frère, et ce n’est pas fini. Si demain quelqu’un le désire je le ferai encore. Tout cela se passait après la mort de mon mari, car de son vivant il fut toujours mon partenaire pour les Danses de Soleil. (…)

            Durant ces longues années de vie commune, mon mari et moi avons vécu dans le respect de notre religion indienne et je la pratique encore aujourd’hui. Nous avons connu beaucoup de cérémonies de transfert. On nous a longtemps confié la garde d’un sac à pipe de médecine qui, à l’origine, appartenait à la division Blackfoot. Ce sac pesant – car il contenait beaucoup d’objets dont deux pipes sacrées - , nous l’avons transféré à Mike Eagle Speaker et à son épouse qui l’ont donné à Steve Oka. Quand sa femme est morte, il l’a vendu à un musée – à Calgary – où il se trouve encore aujourd’hui. Mais les détenteurs de ces sacs doivent porter des colliers spéciaux, et il n’y en avait pas avec cette pipe médecine. Alors mon père qui vivait encore à l’époque fit venir un saint homme et chef de pipe médecine nommé Firemaker et leur dit, à lui et à sa femme : « Je vous charge de compléter ce sac pour ma fille et son mari. Donnez-leur les bracelets et les colliers nouveaux que doivent porter des gardiens de sacs. » Ils ont fabriqué des objets avec des coquillages et des perles, puis ils nous ont initiés pour les porter. La femme de Firemaker me dit alors : « Puisque tu as reçu ces objets à part, tu les transmettras séparément lors du transfert de la pipe médecine. ». Ainsi fut-il fait, et aujourd’hui encore je porte mon collier de coquillage tous les jours. Il m’aide à vieillir.

            Je vais vous donner un exemple de tout ce qu’il faut sacrifier pour observer la religion indienne. Le sac de pipe médecine nous fut transmis dans une maison au cours de l’hiver. Après la cérémonie de transfert, quand les chevaux et les couvertures furent payés aux gardiens précédents, mon père dit à Firemaker : « S’il te plaît, initie ma fille pour qu’elle porte le sac sur son dos, il se peut qu’un jour cela lui soit utile. » Nous ne pouvons rien faire avec ce sac sans initiation. Firemaker fit donc la cérémonie nécessaire et l’on posa le sac sur mon dos, avec de lourdes courroies sur mon épaule, puis mon père conduisit devant la porte un bon nombre de chevaux comme prix de cette initiation particulière. Pendant longtemps, j’ai eu aussi un sac de castor – c’est le plus grand des sacs de médecine. Son ouverture fait l’objet d’une longue cérémonie, et jadis, on se réunissait pour chanter plus d’une centaine de chants et danser avec les différents objets qu’il contenait. On imitait les oiseaux et les animaux dont les peaux se trouvaient dans le sac. C’était vraiment un bon moment, très joyeux. Mais aujourd’hui il ne reste plus personne qui sache diriger une cérémonie de castor. Je pense avoir le dernier sac de castor des Bloods.

            Ces choses qui chantent – (les radios) – je les déteste. Quand ils sont fermés, ils résonnaient encore dans ma tête. Parfois, quad je suis dans ma chambre à faire des prières, j’essaie de les oublier, de les couvrir de ma voix. Alors ma fille se lève, éteint, et dit aux enfants autour de la maison : « Quand votre grand-mère est en train de prier, vous n’allez tout de même pas noyer ses paroles avec votre musique ». Ils écoutent leur mère, je peux enfin m’entendre. A fille qui a failli mourir, celle pour laquelle j’ai fait ma première Danse de Soleil, était membre de la société des Horns, la société secrète des Bloods pour les hommes, et ce fut l’une des rares femmes considérées comme membre à part entière. D’habitude, les femmes n’y entrent qu’avec leur mari, sauf celles qui font la Danse de Soleil et qui peuvent d’ailleurs ne pas y appartenir du tout. Mon mari en était membre sans moi, et quand elle était si malade, il fit un vœu pour que notre fille y entre aussi. Elle reprit le sac de membre de Crop-Eared-Wolf, notre vieux grand chef, et je lui composai un nouveau trousseau en peau avec des perles qu’elle devait porter pendant les danses publiques de la société. On n’aurait jamais cru que c’était une femme tant elle était mince. En plus de ma fille, mon fils Sacred Child, alors âgé de quatorze ans – ce qui est très jeune – se rallia aux Horns. Nous avons aussi gardé quatre loges peintes différentes, toutes de dessins très anciens transmis depuis le fond des temps. La Loge Couleur-Poisson, mon mari l’offrit à l’un de mes petits-enfants, et la Loge Couleur-Jaune à un autre petit-fils. Il déclara : « je donnerai celles-là à mes petits-enfants pour qu’ils puissent y jouer dans des petits-tipis. ». mais il mourut avant de pouvoir le faire. »

Source: Bevery Hungry Wolf, The ways of my Grandmothers/Paroles indiennes. Les voix de mes grands-mères.


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"Dans nos traditions spirituelles Lakota, prier avec un bouclier est une protection spirituelle contre les énergies négatives et les dysharmonies. Vous pouvez suspendre le bouclier proche de votre entrée de maison ou dans votre espace personnel." Looking Horse Family, Pine Ridge Reservation, South Dakota

Ces ouvrages sont disponibles dans notre section librairie
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Née dans la réserve des Indiens blood, l'une des plus importante du Canada en Colombie Britannique, Bevery Hungry Wolf a connu tout d'abord la vie d'une jeune indienne Blackfoot élevée dans la langue et les coutumes de sa tribu. Il a fallu qu'elle entre à l'école de la réserve pour découvrir, comme ses camarades, la civilisation moderne et un mode de vie qui amènent peu à peu les jeunes de sa génération à perdre leur héritage culturel. Après des études et quelques voyages, elle est retournée à son école, mais cette fois comme enseignante. Inquiète de voir disparaître les traditions de son peuple, elle a consacré des années à réunir toutes les informations qui lui permettraient d'en conserver la mémoire. Elle a recueilli les souvenirs et les histoires que lui racontait sa mère, sa grand-mère et d'autres femmes de la tribu qui, selon la coutume, étaient aussi ses grands-mères.  Elle a rassemblé tout ce qui, dans la littérature consacrée aux Blackfoot, se rapportait aux rituels traditionnels et aux usages de la vie quotidienne de ses ancêtres. Il en est résulté cet ouvrage qui constitue une contribution majeure à notre connaissance des indiens d’Amérique du Nord, et des femmes, en particulier, dont elle nous fait découvrir le rôle essentiel dans la vie des tribus, y compris dans la conservation des traditions en voie de disparition.


Depuis des temps immémoriaux, « marcher d'une manière sacrée » est, pour beaucoup d'Indiens d'Amérique du Nord, une évidence, un « acte » naturel car spirituel et salutaire. Si bien des livres parlent des hommes-médecine, du chamanisme au masculin, bien peu évoquent réellement, comme celui-ci, l'existence des femmes-médecine, leur fonction et leur importance au sein des tribus, hier comme aujourd'hui. Après les guerres indiennes ce sont bien souvent les ces femmes qui ont joué un rôle prépondérant dans les réserves, surtout depuis que les hommes venaient de perdre leurs statuts sociaux et spirituels liés à la chasse et à la guerre : ils ne sont plus forcément ceux qui protègent et nourrissent les « foyers tribaux ».
Les récits et interviews rassemblés ici sont autant de témoignages uniques, anciens comme récents, sur les femmes-médecine des Plaines principalement lakotas, Cheyennes et Crows. L'ensemble démontre combien ce sont elles qui, aujourd'hui, sont garantes pour beaucoup du maintien des traditions dans les réserves. Loin des dérives du New Age, ces paroles de femmes-médecine et de familles de guérisseuses s'avèrent être une contribution majeure à l'histoire et à l'héritage spirituel des Indiens des Plaines.


Je décrochai le téléphone à la seconde sonnerie. J’entendis de la friture sur la ligne avant que la voix ne lance :
– Vous êtes Nerburn ?
C’était une femme. Je reconnus le ton saccadé d’un accent indien.
– Oui, répondis-je.
– Vous ne me connaissez pas, continua-t-elle, sans même donner son nom. Mon grand-père veut vous parler.
Dan, vieil Indien de la tribu des Lakotas, contacte l’écrivain Kent Nerburn pour l’entraîner dans un road trip au cœur de l’Ouest américain. Au gré des kilomètres et des rencontres, Dan livre son histoire et celle de son peuple, au-delà des mythes et des stéréotypes. Empreint de douleur, teinté d’humour, Ni loup ni chien est le dialogue entre ces deux hommes, qui luttent pour trouver une voix commune. Un document sans concession sur la culture amérindienne et sur la façon – vio­lente et vorace – dont les États-Unis se sont construits.
Bande annonce du film >>>


Ce fascinant recueil nous livre neuf contes sur l’ours et neuf contes sur le loup. En suivant le sentier du conteur, du Japon à la Mongolie, des plaines du nord de l’Amérique à la taïga russe, nous vivons des épreuves, relevons des défis, réfléchissons aux sentiments qui sont essentiels ou aux combats qui sont vains. Et partout, nous faisons des « rencontres inoubliables ». C’est le titre du dernier des contes, le dix-neuvième de ce livre, qui réunit l’ours et le loup. Ensemble, ils nous murmurent que nous faisons partie de la même grande famille des vivants.
Patrick Fischmann est un auteur dont l'œuvre consiste à réveiller et rassembler des contes du monde entier pour un réensemencement multiculturel et spirituel. Dans tous ses livres il exulte "un imaginaire qui prend soin du monde". Il est également conteur, chanteur, musicien multi-instrumentiste et auteur-compositeur. Il a signé quinze titres dans la belle collection des Contes des sages au Seuil, deux albums chez Rue du Monde et un chez Didier Jeunesse . Il a publié des ouvrages de mythologie, écrit des romans et enregistré plusieurs disques de ses chansons et dix contes musicaux.

SHAMAN: L’Aventure amérindienne
Tome IV - V & VI
par Tigran

Une dizaine d’années s’est écoulée depuis l’initiation du jeune Français en Mongolie. Pour répondre à l’appel de son père spirituel, Tangri a traversé le Pacifique avec sa bien-aimée Hilga et leur fille Seta. Aujourd’hui, dans les grandes plaines de l’Arizona, auprès des tribus apaches et navajos, de nouvelles épreuves les attendent.

Deuxième saison de la série Shaman, L’Aventure amérindienne nous entraîne dans une quête mystique à la croisée des mondes. Un voyage dans l’invisible à la découverte d’une transmission de savoirs sur trois générations de femmes-médecine – pour que la voix du cœur soit entendue et ses révélations partagées.

Soigner et se déployer dans son existence avec l’énergie : une approche ancestrale en pleine évolution. Après quarante années de recherches, au terme de dizaines de milliers de rencontres à travers le monde, Patrick Drouot développe une nouvelle vision thérapeutique de l’être humain s’appuyant sur des concepts novateurs tels que la médecine vibratoire et la psychologie énergétique. Il démontre que les champs d’énergie quantiques qui nous enveloppent — les corps subtils — ont un impact majeur sur notre santé, notre manière de penser, de vivre et de comprendre le monde d’une manière plus vaste.
De l’origine des médecines chamaniques, égyptiennes, tibétaines vers les possibilités thérapeutiques de l’avenir, cet ouvrage enseigne la manière de vivre et de rester en bonne santé. Il propose d’explorer ces pistes inédites, susceptibles d’apporter des solutions originales aux problèmes que nous rencontrons en ce début de millénaire. Un grand nombre de cas et plusieurs exercices pratiques sont proposés dans l’ouvrage.
C’est une nouvelle écologie de vie qu’offre ainsi l’auteur, en nous livrant les clés des mécanismes de l’énergie quantique vitale, et les incroyables possibilités de guérison personnelles, collectives et planétaires qui sommeillent en chacun de nous. Dans un langage clair et accessible, ce livre ouvre une nouvelle fenêtre sur la structure profonde de l’être humain et porte l’espoir que notre monde évolue vers de nouveaux « possibles ».


« Tout ne fait qu’un », « tout est relié », nous disent de nombreuses traditions spirituelles. Un message qui semble aujourd’hui confirmé par la physique moderne. Pourtant, cette affirmation reste une abstraction pour beaucoup d’entre nous, une belle parole sans substance dans un monde qui semble au contraire plus divisé et catégorisé que jamais.
Dans ce nouvel ouvrage, les auteurs du best-seller Se souvenir du futur nous font découvrir un univers d’investigations entièrement méconnu, celui d’un vaste réseau d’interactions dont nous sommes les acteurs privilégiés. Tout d’abord, il existe pour les chamanes du monde entier une sorte d’Internet de la nature, qui permet d’entrer en contact avec les esprits du monde vivant, mais aussi avec les défunts.
Les recherches récentes sur le vide quantique, les propriétés subtiles de l’eau, l’intelligence des plantes, l’univers-cerveau, la conscience comme « toile de fond » du réel, donnent ensuite corps à ce vaste entrelacs qui est aussi un réseau de connaissance tissé d’informations.
À partir de nombreux exemples issus des cultures natives, des traditions spirituelles et des dernières découvertes de la science la plus en pointe, le réseau cosmique se matérialise sous nos yeux et apparaît pour ce qu’il est : un vaste Esprit.

Au plaisir de vous accueillir à Lausanne et sur notre site! 
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Sandrine  Catherine 

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