InfoLettre du Printemps 2023

Musique autochtone et physique, une alliance intuitive
par Cle-alls John Medicine Horse Kelly, Ph. D., Haida, et Andrew Tracy 

« Avant d’être une célébration, un rituel religieux, une pratique sociale ou un art, la musique autochtone, comme toute musique, repose sur un ensemble de compétences pratiques que les musiciens acquièrent pour comprendre leur instrument. Cette connaissance constitue un aspect important du respect de la Loi naturelle : elle repose sur un mode de vie qui compte beaucoup pour les cultures et les communautés autochtones. Ne faire qu’un avec un instrument, c’est le respecter. L’hommage que les auditeurs rendent à l’instrument rayonne dans l’ensemble de la communauté. Ainsi, les compétences que le musicien s’efforce d’acquérir constituent à la fois une quête personnelle et un moyen de se connecter à la communauté. Nos règles culturelles sont précises, mais la musique transcende les frontières culturelles. Les chants, les danses et les histoires embrassent l’ensemble du continent, que les Anishinaabes de l’est de l’Amérique du Nord appellent l’Île de la Tortue. »​​​​​​​

image-12158600-Eloy_Bida_The_pulse_of_life2-d3d94.png


​​​​​​​« Intuitivement, nous sentons que les courants musicaux du monde entier convergent pour n’en former qu’un seul. La clé, ici, est le mot « intuitivement ». Ce mot renvoie à la connaissance intérieure. Là encore, les musiciens autochtones et la physique se rencontrent dans le même courant. Toute connaissance commence par l’intuition. Albert Einstein a attribué ses théories mathématiques à des intuitions qui lui sont venues en des moments de réflexion intérieure. À Princeton, un assistant prenait le relais et assurait l’enseignement, lorsque de tels moments survenaient. La science est donc à certains égards, aussi intuitive que la spiritualité autochtone. 

Einstein aurait fait un bon Haïda. Mes oncles m’ont enseigné que les sages voient le monde autant avec leur cœur qu’avec leurs yeux. Le grand-père Lakota, Sydney Keith, un autre Aîné qui a profondément influencé ma vie, m’a dit ceci : « Assure-toi que ton cœur soit toujours bon, peu importe ce que font les autres. Au bout de ta vie, tu auras fait une bonne chose. Tu auras vu le Grand Mystère avec clarté. »

La perception de ces intuitions exige de l’équilibre et de l’expérience. En physique, l’acquisition de connaissances exige des qualités similaires. Dans les modes de vie autochtones, nous vivons dans des communautés différentes, mais nos cultures sont renforcées par la musique et les traditions orales. Les physiciens peuvent également être différents, mais leur culture est renforcée par les mathématiques et la tradition scientifique. La musique et les mathématiques sont des langages tout aussi expressifs. De plus, les personnes connaissant à la fois la physique et les cultures autochtones diraient certainement qu’elles sont tout aussi précises.

En Amérique du Nord, nos instruments sont le tambour, la flûte, le hochet, les instruments à cordes et la voix humaine : quatre facettes et un élément central. »​​​​​​​​​​​​​


​​​​​​​« 
La musique traditionnelle autochtone relie notre peuple à travers les communautés et le temps, au-delà des continents et des océans.

Dans la musique du monde, on retrouve certes les chants de mes Aînés, mais il y a aussi Rachmaninoff et Mozart. La musique est le ciment de l’humanité. Guérisseuse, elle a le pouvoir de surmonter les différences et d’instaurer un lien universel.
Sous toutes ses formes, la musique porte des interactions complexes qui se combinent souvent pour créer de la beauté pure. Les mouvements qui se gravent dans les esprits sont simples, sans pourtant être simplistes. Ils sont élégants. »

« La science semble complexe, mais elle ne l’est pas tant. La physique honore la beauté de la simplicité élégante. Sa théorie du tout, par exemple, avance que les quatre grandes forces de l’Univers émanent d’une source unique. Ces quatre grandes forces sont l’interaction électroforte qui assemble les noyaux des atomes, l’interaction électrofaible qui est responsable de la radioactivité, l’interaction électromagnétique qui inclut la lumière et les ondes radio et l’interaction gravitationnelle. Einstein a contribué à établir le langage mathématique entourant cette théorie. Il a également affirmé que l’espace et le temps sont interdépendants. La recherche a continué.

Ces efforts intuitifs et mathématiques visant à unifier les forces fondamentales ne sont pas si différents de ce qu’on retrouve dans les cultures autochtones. Nous enseignons depuis des générations que l’Univers repose sur quatre grandes forces. Certaines cultures en mentionnent cinq (quatre forces et un centre), mais l’enseignement de base dit que toutes les forces, tous les phénomènes et tous les êtres sont interconnectés. Pour honorer cela, certaines communautés, comme les Lakotas, les Dakotas et les Nakodas, terminent chaque prière avec la phrase suivante : « Toutes les choses sont mes relations ».​​​​​​​​​​​​​​

« D’une autre manière, la musique cherche également à réunir quatre grandes forces. Les communautés en viennent à ne faire qu’un avec les musiciens, les instruments, leurs vibrations et notre peuple, à travers l’espace et le temps. En résumé, la musique et la physique, à certains égards importants, ne font qu’un.
​​​​​​​Les mathématiques expliquent notre existence, mais la musique communautaire et personnelle fait la même chose depuis que l’Univers nous a conçus. La musique est la célébration qui marque les quatre étapes de la vie : enfance, adolescence, âge adulte et vieux jours. De la berceuse de notre grand-mère à notre chant de mort, la musique est notre océan, notre route, nos saisons et notre périple même. 
»

​​​​​​​Bien entendu, quiconque entreprend le périple se familiarise également avec les courants et la route. La musique autochtone, qu’elle soit traditionnelle ou moderne, demeure unique. On y a toujours insisté sur le lien tactile entre l’instrument et le musicien. Tout art commence avec ses matériaux. Confectionner un tambour, l’accorder et en prendre soin apprend aux batteurs à reconnaître les qualités physiques de base qu’ils doivent comprendre et les compétences qu’ils doivent maîtriser.

Tout comme le partage des connaissances lie les musiciens à leur monde culturel et géographique, la pratique constante les lie au monde physique. L’artisan qui confectionne le tambour et le batteur peuvent être la même personne ou pas, mais ils sont toujours un seul esprit. Ils doivent connaître les qualités uniques des matériaux et les sons qu’ils émettent. En bref, ils doivent connaître la physique avec laquelle ils travaillent pour développer leur art. Le son du tambour de pow-wow moderne (…) est beaucoup plus profond que celui d’un tambour de pow-wow traditionnel, qui produit des notes plus aiguës. Les artisans qui confectionnent les tambours parviennent à ces deux tonalités en jouant sur quelques propriétés physiques de base. Pourtant, ces petites différences sont apparues sur des milliers d’années, à travers plusieurs générations qui ont chacune vécu des évolutions culturelles. »

Source : Native-Drums/Outils pédagogiques-enseignants/Université Carleton
Illustrations: lien de l'artiste en arts visuels : Eloy Bida : eloybida.com ​​​​​​​

image-12158588-Eloy_Bida_Dancing_with_ancestors-aab32.w640.jpg

Nouvel arrivage de Sibérie de Tambours chamaniques! clic photo >>

Sacs à tambour WOFairtrade   
Modèles Bandouilière et Sac à dos  
clic photo >>

Flûtes amérindiennes HighSpirits 432Hz & 440Hz   clic photo >>

Sculptures d'animaux fétiches Zuni Pueblo du Nouveau-Mexique  clic photo >>

ESPRIT AMERINDIEN favorise la paix, la détente et l'harmonie autour de vous.
​​​​​​​Son effet est immédiat. Quelques gouttes et vous sentirez la nature vous imprégner de son énergie bienfaisante.
 clic photo >>

Corbeilles cérémonielles Diné Navajo & Hopi  clic photo >>

🔔 Cloches et cymbales de méditation  🔔
«  Dans la tradition bouddhiste tibétaine, nous travaillons avec l’interdépendance de toute chose et la nature innée des instruments. Ils nous ramènent de manière empirique à notre mémoire viscérale de complétude. » Diane Mandle, in Guérir avec l’énergie du son clic photo >>

❤️🦋 💛  Ces Femmes qui nous inspirent !   🤍💕🖤
La carte ❤️💛 Inspirational Women of Native America and Traditional Tribal Names &  Locations 🤍🖤 a été réalisée par le cartographe anglo-Cherokee, Aaron Carapella, et présente 13 femmes amérindiennes reconnues comme source d’inspiration et très respectées dans leurs communautés, ainsi que les localisations des nations amérindiennes du nord dans leur langue traditionnelle.
En explications (anglais) >>> 
Le site officiel pour commander les différents formats de cartes et autres versions >>>

Ces ouvrages sont disponibles dans notre section librairie
° Chamanisme, Psycho-chamanisme
° Eveil et conscience
° Circuits de conscience
° Sciences humaines, Spiritualité
° Ecothérapie, Ecospiritualité
° Sonothérapie, Musicothérapie
° Spiritualité féminine, féminin sacré
​​​​​​​° Guides, cartes et oracles
° Les revues HOZHO Chamanismes
° CD de tambours pour le voyage...
... ∞ 


image-12087704-Le_petit_oracle_du_sacre_Grasselli-45c48.w640.png
image-12149105-Le_corps_conscient_2_Vuagniaux-d3d94.jpg
Dès ses études de médecine à l'Université de Genève, le Dr Olivier Vuagniaux s'intéresse aux approches alternatives. C'est l'hypnose ericksonienne qui lui ouvre les portes de l'Inconscient et l'introduit à la psychiatrie. Son parcours de vie l'amène à découvrir la « conscience corporelle » en thérapie et son rôle dans la construction du moi psychologique. Il n'a cessé alors de chercher des validations scientifiques, énergétiques et spirituelles pour en faire un tout cohérent. Son site >>>

Oiseau Bleu, une femme dakota, s’est mariée précipitamment à un homme immature. Sur le chemin qui mène sa tribu au prochain lieu d’établissement du campement, elle donne naissance à sa fille, Nénuphar. Grandissant sous les tipis de leur famille élargie, participant à la vie familiale domestique et rituelle, Nénuphar et Oiseau Bleu nous font vivre leur quotidien de femmes sioux du XIXe siècle. Rythmé par les valeurs et croyances dakotas, c’est tout un pan culturel et social que nous fait partager Nénuphar, en une immersion dans un monde où l’homme blanc n’était encore qu’une curiosité lointaine. À travers ce récit rare, qui se veut un antidote aux stéréotypes et aux préjugés, l’anthropologue et linguiste sioux Ella Cara Deloria (1889-1971) propose une alternative brillante et émouvante aux textes scientifiques souvent arides et ethnocentrés qui témoignent des modes de vie amérindiens.
​​​​​​​
Née en 1889 dans une réserve dakota (un des trois groupes dialectaux sioux) dans une famille aux ascendances anglaises, allemandes et françaises, Ella Cara Deloria ou Anpetu Washte-win (Belle comme le jour) a survécu au massacre de Wounded Knee survenu en 1890.
Elle a grandi dans la réserve indienne de Standing Rock au Wakpala et commencé à étudier avec son père avant de rejoindre le Oberlin College dans l’Ohio puis la Columbia University à New York. Alors qu’elle se destinait à être éducatrice et institutrice, elle a rencontré le Pr. Franz Boas, considéré comme le fondateur de l’anthropologie américaine moderne avec ses élèves Ruth Benedict et Margaret Mead. Pour Boas, elle a traduit des documents et réalisé des enquêtes de terrain  pendant 15 ans avant de réaliser ses propres travaux de recherche, devenant la première ethno-linguiste de terrain à avoir étudié de l’intérieur sa propre communauté.


Du désert des Mojaves aux régions des Grands Lacs, jusqu’aux étendues arctiques de l’île de Baffin, les rituels et les traditions des Amérindiens n’ont rien perdu de la fascination mystérieuse qu’ils exercent, entre mythe et réalité.
Dans ce volume, les traditions et la vie quotidienne de 8 tribus (Crows, Blackfoot, Menomiee, Iroquois, Apaches, Mojaves, Nootka, Inuits) renaissent à travers les témoignages de quelques-uns des anthropologues ayant vécu à cheval entre le XIXe et le XXe siècle, y compris Franz Boas, un des pères fondateurs de l’anthropologie moderne.
Sans aucun jugement, commentaires ni autre interpolation critique, de tels témoignages découlent exclusivement de ce que ces chercheurs ont vu et entendu au cours de leurs fréquentations plus ou moins longues des communautés autochtones, et représentent donc, encore aujourd’hui, un document direct d’une valeur exceptionnelle.
Guérisseurs, guerriers, chasseurs et chefs de clan sont les protagonistes, avec les femmes, les enfants et les vieillards de leurs tribus, de rituels ancestraux et de cérémonies communautaires, de guerres contre d’autres peuples et de querelles familiales, d’événements exceptionnels et de tranches de vie quotidienne, d’histoires d’amour poignantes et d’impressionnants récits sur leur lutte constante pour la survie. Des histoires qui célèbrent la diversité et la complexité des cultures autochtones de l’Amérique du Nord, illustrées par une riche iconographie de précieuses photographies d’époque, de tableaux et de dessins : parmi lesquels les célèbres portraits photographiques d’Edward Curtis (auteur de plus de 40.000 clichés auprès de 80 différentes tribus) et les oeuvres de C. M. Russell, l’« artiste cowboy » qui a peint environ 2000 tableaux représentant les Indiens et les paysages de l’Ouest américain.


En cette période cruciale de changement du cycle de la Terre, vous tenez entre les mains un livre unique, fruit du cheminement spirituel de Steven D. Farmer. Cet ouvrage vous présente les grands principes chamaniques universels, ainsi que des méthodes de guérison puissantes axées sur l’Esprit et la Terre.
- Connectez-vous à la sagesse spirituelle des ancêtres.
- Familiarisez-vous avec le monde invisible et communiquez avec les animaux, les végétaux et les éléments de la Nature.
- Connectez-vous aux guides (ancêtres, archanges, maîtres ascensionnés) et recevez leurs messages.
- Pratiquez des cérémonies et voyages chamaniques au tambour pour guérir votre corps et votre âme.
Vous participez ainsi à l’élan de guérison universel et honorez notre Terre Mère, clé de notre évolution collective.
Steven D. Farmer est un adepte du chamanisme, psychothérapeute agréé et ancien professeur d'université ayant à son actif plus de trente ans d'expérience dans les domaines de la guérison et de l'enseignement. Il est l'auteur de nombreux ouvrages et de cartes oracle.

Through Sharing the Gift of Lakota Song book and its accompanying CD, several preeminent Lakota singers tell about their lives and roles as singers, composers and caretakers of their musical traditions. This informative and educational presentation of Lakota music covers the structure as well as application within the culture, along with commentary and analysis by Dr. Theisz, a credentialed scholar, accomplished singer and participant in these traditions for over 4 decades. 112 pages with 51 full color and historic photos. 
A 77 minute CD, inserted in a plastic sleeve attached to the inside of the back cover of the book, contains examples, 19 songs in all, of all the contemporary Lakota social music genres discussed in the book. Also found on the CD are a discussion of traditional flutes and their role in Lakota musical tradition and two lengthy narratives by Calvin Jumping Bull and Nellie Two Bulls, well known Lakota singers.
These narratives describe the process by which each of them became singers in addition to discussing the functions and duties of traditional singers in contemporary Lakota society, all interspersed with songs appropriate to particular elements in each narrative. Mrs. Two Bulls also gives a charming recitation of the double-woman dream/vision she experienced as a child that led to her receiving the gift of song. 

Together We Drum, Our Hearts Beat as One is a moving and powerful book about Indigenous resistance and ancestral connection.
In this beautifully illustrated book, a determined young Anishnaabe girl in search of adventure goes on a transformative journey into a forest on her traditional territory. She is joined by a chorus of her ancestors in red dresses, who tell her they remember what it was like to be carefree and wild, too. Soon, though, the girl is challenged by a monster named Hate, who envelops her in a cloud of darkness. She climbs a mountain to evade the monster, and, with the help of her matriarchs and the power of Thunderbird, the monster is held at bay. Together the young girl and her ancestors beat their drums in song and support, giving the girl the confidence she needs to become a changemaker in the future, capable of fending off any monster in her way.


Cercles de travail au Tambour à Lausanne
Avec la Terre en 9 Circuits, Coeur et Conscience compris!

Au plaisir de vous accueillir à Lausanne et sur notre site! 
​Caŋte etaŋ wopila taŋka uŋnic'upi lakota Un grand Merci de tout notre coeur!

Sandrine  Catherine 

    Ƹ̴Ӂ̴Ʒ    ​​​​​​​Vacances de Pâques   Ƹ̴Ӂ̴Ʒ 
La boutique sera fermée du Mardi 11 au Samedi 15 Avril!

Réouverture le Mardi 18 Avril à 10h30

​​​​​​​​​​​​​​Horaire d'ouverture:
du Mardi au Vendredi: 10h30 à 13h30 et 15h00 à 18h
Prochains Samedis: ​​​​​​​​​25 Mars & 29 Avril de 10h30 à 14h00

HOZHO Visions  Tambours & Sons des Premiers Peuples
Rue Pré-du-Marché 4
CH-1004 Lausanne VD
T 021 691 02 87